2’222’000 habitants… (dixit wikipedia)
Pour moi, Antalya est une commune très étendue, contenue à l’ouest par la chaîne du Taurus qui s’élève – très abrupte – à quelques dizaines de mètres en retrait de la mer.
Cette côte entre mer et montagne, eau et rocs, est très originale et attirante.
La plaine qui suit s’étend à l’est en une succession de villages devenus quartiers de la grande ville qu’Antalya est aujourd’hui… Konyaalti, Muratpasa, Kepez, Dösemealti, Aksu.
…La réalité est – que d’une bourgade de pêcheurs qui comptait 50’000 âmes en 1950… – Antalya est devenue une ville de rêve pour des dizaines de milliers de Turcs qui y ont acheté… achètent et achèteront un pied à terre pour leur vacances et leur retraite…
En 2000, sa population atteignait 900’000 personnes sachant que la population réellement résidente est beaucoup plus faible !
La ville est dense dans le centre entourant la vieille ville « Kaleiçi » alors que les quartiers de Konyaalti et Lara sont développés en bordure de mer puis, dès qu’on se « recule »… de quelques centaines de mètres… on est projeté – comme par une machine à remonter le temps – dans de grandes étendues de serres et de petites maisons villageoises où règne une odeur de tracteur et de poulailler…
Il y a mille choses à dire sur cette ville et son explosion !
Par exemple… les familles de fermiers-pêcheurs du milieu du siècle passé… partagèrent leurs terres en laissant à leurs filles les « miettes » : quelques hectomètres carrés de plages et de bordures méditerranéennes… sable et terre peu arable…
La petite histoire en a fait les plus riches femmes d’aujourd’hui… leurs parcelles ont été vendues des millions de livres ou de dollars… et celles encore en leurs mains promettent à ces paysannes d’être des reines…
Bien des frères, cousins et oncles… tentent de les courtiser… mais ils n’ont ici que la monnaie de leur pièce…
———-
Ma maison est à tomber par terre !
J’ai eu un coup de foudre…
… une intuition en la voyant sur le web
… une révélation en passant le pas de la porte
Devant les yeux, une mer satinée et évolutive bordée des sommets de la chaîne du Taurus et au premier plan un grand parc vert, laissant la rivière Düden tranquille jusqu’à sa chute en une cascade fracassante !
… autour une couronne de vie… la ville… Güzeloba…
Je savais que c’était là !